samedi 10 septembre 2011

Rien à voir


Continuer le chemin puisqu’il existe.
Se serrer l’un contre l’autre l’un dans l’autre.
Chante, toi, oiseau puisque tu peux le faire.
N’hésite pas à rouler les R c’est toujours plus ensoleillé.

Y’a trop de lumière je vois rien !
Rien à voir de toutes façon.
Rien à voir aucun rapport.
Aucun rat porc.

Si tu gueules trop fort ton écho t’engueule.
On dit Calme ta joie et Sèche tes larmes. De quel droit.
Je nourrie mes rancœurs à coups d’épingle.
Ciel d’acier. Toit brûlé.

On s’en fout d’ailleurs. On s’en fout de tout ça.
On essaye jour après jour, de survivre à la merde. De survivre à l’autre.
Et un jour de trop on s’épuise.
Vaine bataille. Tu crois ?

Quand je suis avec toi mon orgueil s’efface, il ne reste que de la fierté.
Quand je t’entends j’écoute, et inversement.
Quand tu me regarde je me vois mieux. Je me vis mieux.

Arriver en haut d’une montagne après 3 heures de marche.
Découvrir le paysage, et respirer.
Respirer !

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