mercredi 29 février 2012

Bleu envolé


Ses yeux bleu exigeant
Envers lui plus encore
Qu’envers les autres gens
Son regard c’est de l’or.

Sa passion pour le vrai
Vous entraine avec lui
Vous enchaine on dirait
A la mort à la vie

Ces yeux bleu exigeant
Vous ont tant bouleversé
Que vous plongez dedans
Pour ne plus respirer

Sa colère est miroir
De ce que vous cachez
Sa force c’est de voir
Ce que vous ne savez

Ces yeux bleu exigeant
Les vôtres exaltés
Deux et deux échangeant
L’envie et la clarté

La pupille qui s’étire
Et le cœur un peu fou
Pas difficile de lire
Ce qu’il se passe en vous

Comme si c’était hier
Ces yeux bleu souvenir
Car tout est éphémère
Passé ou à venir.

S'ils se sont fait la belle
Ils ont su vous aimer
Et vous donner des ailes
Ces yeux bleu envolé.

vendredi 24 février 2012

Pointu


Une rose a l’odeur
Du fruit de sa couleur
C’est prouvé, c’est génétique
C’est scientifique

Une rose n’a pas de cœur
Des piquants de douleurs
Désir fugace
Désir d’été
C’est coloré
Mais c’est pointu
C’est point tue
Se jeter trop vite dans l’eau froide
Le désir peut tuer

Et pire que le désir
Et plus perfide
Quand le désir expire
Etre sous vide

mercredi 22 février 2012

Les rayons d'hiver

Les rayons d’hiver réchauffent la vitre. Une caresse de lumière, qui étire un peu l’appartement minuscule. Ca me donne envie de sortir. Pas dynamiques d’une fille qui sait où elle va alors que pas du tout. Je suis une batterie brûlante et le vent froid sur mon visage m’électrise. Pas comme avant de le voir. Marche, marche, les pigeons ne volent plus, terminé tout ça. Ils pourraient se forcer un peu. Je travaille et je fais du sport à ce que je sache. J’ai les mains sang gant. Pleines de plaies. Est-ce que je lui plais ? Marche, marche, est-ce que j’ai assez de monnaie pour les cigarettes oui j’ai assez, non, je ne l’ai pas assez vu. Entrer dans un bain d’une eau un peu trop chaude, s’y laisser couler, avec difficulté puis ravissement. Il part et je sors du bain. Vulnérable, nue, le froid qui crispe les épaules les mâchoires. Marche, marche, quartier d’étudiants, des papeteries des sandwicheries, des étudiants avec leur café leur confiance en soi et leurs livres. Brouhaha intellectuellement juvénile. Traverser tout ça vite fait. Comme je l’ai fait il y’a dix ans. Le soleil descend déjà. Col remonté nez rentré. Marche, marche, pas plus pas moins. Pas dure la vie. La nuit tombe et je m’endors reposée d’avoir bougé.