vendredi 27 avril 2012

p'tit moment


L’orage la nuit qui terrifie, qui me fige dans ma solitude à coups de peurs irraisonnées.
Tous les monstres tapis depuis l’enfance remontent à ce moment là.
Mais l’orage de cet après-midi là, la fenêtre ouverte, toi à côté, et nos rires… Le bruit de la pluie droite sur le toit dans face, notre fumée pas très nette qui tentait de se rapprocher des éclairs, tout était bon.
Et ces ronronnements teintés d’adrénaline, ajoutaient à la perfection de cet après-midi.
-huit ans dans la cour de l’école, quand une récréation sous les claquements du ciel nous rendait tous nerveux et joyeux.-
J’étais sûre à ce moment là, que je n’avais pas besoin de vivre autre chose que cet instant là.
Bonheur. Il faut savoir le reconnaître quand il tremble au dessus de ta tête, qu’il rebondit et coule sur le toit dans face, ou qu’il rie à côté de toi. Savoir le reconnaître avant qu’il ne parte en volutes de fumée. Pouvoir s’en souvenir plus tard, et se surprendre à sourire doucement.