L’orage la nuit qui terrifie, qui me fige dans ma solitude à
coups de peurs irraisonnées.
Tous les monstres tapis depuis l’enfance remontent à ce
moment là.
Mais l’orage de cet après-midi là, la fenêtre ouverte, toi à
côté, et nos rires… Le bruit de la pluie droite sur le toit dans face, notre
fumée pas très nette qui tentait de se rapprocher des éclairs, tout était bon.
Et ces ronronnements teintés d’adrénaline, ajoutaient à la
perfection de cet après-midi.
-huit ans dans la cour de l’école, quand une récréation sous
les claquements du ciel nous rendait tous nerveux et joyeux.-
J’étais sûre à ce moment là, que je n’avais pas besoin de
vivre autre chose que cet instant là.
Bonheur. Il faut savoir le reconnaître quand
il tremble au dessus de ta tête, qu’il rebondit et coule sur le toit dans face,
ou qu’il rie à côté de toi. Savoir le reconnaître avant qu’il ne parte en
volutes de fumée. Pouvoir s’en souvenir plus tard, et se surprendre à sourire
doucement.
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